Prix francophone international du Festival de la poésie de Montréal 2023
L'autrice : Tanella Boni
À propos du livre :
La couleur de la peau, le partage des terres « en carrés désespérément inégaux », les frontières interdites à traverser, la géographie de l’exil, ces êtres en quête d’une terre hospitalière soudain livrés au royaume des vents, les inégalités, les injustices, les guerres, les tornades provoquées par le dérèglement climatique, l’eau qui submerge les uns et dont les autres manquent… Dans les sept mouvements qui composent ce recueil, Tanella Boni n’en finit pas de décrire le « bateau-monde / qui prend l’eau de toutes parts ». Mais avec un art certain du contrepoint, elle sait aussi chanter la beauté des êtres et des choses, la « fraternité et la sororité », l’enfance heureuse, l’espérance qui pointe son nez au coin de la rue, la diversité qui nous fonde. Et ses mots ravaudent le tissu déchiré du monde.
Extrait :
« Tu reprises le tissu du monde
C’est là ton métier
Le tissu qui ressemble à ton pays
À ta langue la page blanche
Dont l’étendue te poursuit
Jusqu’au rivage de tes rêves »
La presse en parle :
France 24 – "Afrique Hebdo"
Quand je vous lis, j’ai la sensation qu’en plus d’être en état de poésie, vous êtes aussi en action de poésie. Vous mettez la poésie en action dans le monde. Votre œuvre rayonne.
Les Voyages Heures – Camille Lucidi
Tanella Boni ne craint pas de dénoncer les violences et les injustices : sa plume est teintée d'humanisme et d'espérance.
Josée-Anne Paradis – Les libraires